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Harcèlement moral et sexuel: Unissons-nous pour le dénoncer et le combattre

Harcèlement moral et sexuel: Unissons-nous pour le dénoncer et le combattre

M Michel Sapin admet avoir tiré l’élastique de la culotte d’une journaliste à Davos. (http://www.huffingtonpost.it/2016/05/11/francia-ministro-elastico_n_9900820.html )

M Baupin, lui, n’admet rien encore.

Le harcèlement, monnaie courante chez nos manageurs, que ce soit au Grand-Quevilly, près de Rouen, au lycée Condé de Besançon ou ailleurs.

Dans le premier établissement, le collège Édouard Branly, les collègues dénoncent « le management agressif de la direction » et la répression syndicale exercée par la principale.

« 75 % d’enseignants grévistes, rapporte un enseignant, à Normandie-actu. La situation est devenue insupportable. Des collègues craquent et sont en danger. Nous avons alerté le rectorat, qui nous a reçus en audience le 15 janvier. On nous a dit qu’un diagnostic allait être fait. Nous ne fermons pas la porte aux discussions, mais des décisions doivent être prises rapidement, la situation ne peut plus durer », disent les enseignants.

http://www.normandie-actu.fr/greve-au-college-edouard-branly-au-grand-quevilly-pres-de-rouen_179587/

France 3 Normandie se fait écho de la situation et de la méthode autoritaire et agressive de la principale de l’établissement scolaire. Une attitude qui, selon les grévistes, serait à l’origine de 7 arrêts maladie.

http://m.france3-regions.francetvinfo.fr/haute-normandie/seine-maritime/greve-illimitee-au-college-branly-grand-quevilly-le-personnel-denonce-les-methodes-de-la-principale-994267.html

Pour sa part, L’Est Républicain publie la colère des enseignants du Lycée Professionnel Condé de Besançon : «C’est un contexte de grande souffrance au travail qui justifie cet appel à la grève lancé par cinq syndicats enseignants (CGT, FO, SNETA, SNUep-FSU et SNEP-FSU) et trois syndicats des agents de service (CGT, FO, UNSA et FSU) » explique Mohamed Gherbi, représentant du personnel chez les enseignants. Tous choisissent leurs mots : « Il existe de fortes suspicions de harcèlement de la part du proviseur sur une enseignante et deux agents féminins. Et, en règle générale, un climat très dégradé », dénoncent unanimement les représentants syndicaux à tour de rôle.

http://www.estrepublicain.fr/edition-de-besancon/2015/09/01/besancon-suspicion-de-harcelement-dans-un-lycee-professionnel

Il est aussi une principale de la région lyonnaise qui convoque les profs pour leur conseiller d’aller dans la fonction territoriale, par exemple, ou de se réorienter. Une chef qui dit aux deux représentants des fédérations des parents (conversation entendue par un collègue) que les profs jouent à Candy Crush lors des réunions et qui envoie des mails menaçants toutes les semaines en rappelant que les fonctionnaires ne peuvent en aucune circonstance dire de mal de la direction. Une personne qui intimide les collègues avec des « audiences » demandées par tel ou tel parent (M 51 et M au fils exclu du collège) parce que tous les profs n’aménageraient pas les cours d’un élève dys, non reconnu comme tel pour autant, par exemple. Une personne qui s’acharne sur le personnel administratif. Une personne qui a réussi à faire peur aux collègues et à les diviser (pour le moment).

Il est temps que ça s’arrête. Mais pour cela, une seule solution, celle adoptée par les collègues du Grand-Quevilly ou de Besançon : agir ensemble.

gif tiré de http://www.nonauharcelement.education.gouv.fr

 

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