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Retours du 3 Novembre, panorama bien plus complet

Retours du 3 Novembre, panorama bien plus complet

Compte rendu de la formation « réforme du collège » du 03 novembre 2015, Collège Jean-Jacques Rousseau, Tassin-La-Demi-Lune. (Collèges de Tassin, Craponne, Ecully, Lentilly et Les Battières à Lyon )

Devant le collège Jean-Jacques Rousseau à Tassin-la-demi-lune, les enseignants arrivent progressivement et se regroupent. A l’initiative du collège de Craponne, les collègues ont apporté des dossards portant la mention « Non à la réforme ». La principale essaye de faire rentrer les personnels en les orientant vers le foyer « où les attend un café ».
Au foyer, une tribune est installée avec un parterre de chaises (mais pas de table pour écrire). Les intervenants jaugent les professeurs qui arrivent peu à peu.
Ils sont 6 : le DASEN, un IPR d’allemand, un IEN, la principale du Collège Jacques Cœur à Lentilly, une professeure formatrice (en poste en Physique-Chimie au Lycée St Exupéry) et la responsable du CASNAV. Le matériel est prêt pour faire travailler les professeurs en ateliers.
La principale invite les participants à s’installer.

Le DASEN commence par noter qu’il n’est pas aveugle et qu’il voit bien les nombreuses pancartes et affiches qui s’opposent à la réforme. Il remercie les participants d’être venus et espère qu’à la fin de ce stage il verra moins d’opposants.
Deux professeurs se lèvent (on leur demande de se présenter) et rappellent qu’on leur a ordonné de venir. Ils sont présents mais pas volontaires.

Les intervenants expliquent le déroulement de la journée à partir d’un powerpoint, qui tout au long du stage semblera leur servir de bouée de sauvetage. Ils expliquent que beaucoup d’informations et de rumeurs ont circulé sur la réforme et que ce stage voulu par la rectrice permettra de mettre les choses au point. Les professeurs répondent qu’ils n’ont pas attendu ce stage pour s’informer et qu’ils ont lu et travaillé en amont.
Les intervenants dressent d’abord un bilan sombre du collège aujourd’hui. S’appuyant sur une citation d’Eduscol, l’IPR rappelle que l’école doit transmettre les valeurs de la République, et citant un IG il explique que l’école aujourd’hui est créatrice d’inégalités. Suit un inventaire à la Prévert de tous les maux de l’école : 25% des élèves arrivent au collège avec de graves difficultés, la France décroche dans les classements internationaux, l’école ne réduit pas les inégalités, l’école laisse sur le bord du chemin nombre d’élèves sans diplômes, le brevet n’est obtenu « que » par 85% des élèves. Un professeur remarque que les mots, le ministère n’en manque pas, mais quand il s’agit de transmettre les valeurs de la république, il supprime l’éducation civique pour la remplacer par une usine à gaz incompréhensible.
Les intervenants concluent de ce bilan la nécessité de la réforme voulue par « le législateur ». Ce sera un un leitmotiv tout au long du stage : « le législateur », « le politique », « les décideurs », « les autorités ». Cette entité abstraite semble omnisciente et totalement extérieure au contexte. Elle n’a pas à être remise en cause.
Les intervenants expliquent que ce qui manque le plus aux élèves c’est « le sens » et que cette réforme va apporter du sens grâce à la pédagogie de projet et au croisement des disciplines. Les professeurs se demandent pourquoi les élèves seraient soudainement plus intéressés s’ils avaient en face d’eux 2 professeurs de 2 matières différentes. Certains collègues pratiquant au quotidien cette méthode observent que ce sont toujours les mêmes élèves qui s’investissent dans les projets, ceux qui ne rencontrent pas de difficultés.
Les intervenants mettent en perspective cette réforme qui s’inscrit après celle du primaire et du Lycée. L’IEN vante les mérites de la réforme des rythmes scolaires qui a « donné une matinée de plus aux élèves » et se félicite des résultats sur le terrain d’après sa circonscription. Les professeurs réagissent vivement : cette réforme est un fiasco et elle a fait le succès des écoles privées sous contrat. On note que même le maire de Lyon met ses enfants dans le privé. Les professeurs soulignent que la réforme du collège va favoriser une fois encore le privé et, au lieu de les diminuer, va accroître les inégalités. Ils protestent contre le nivellement par le bas. L’IPR note que « le politique » choisit de maintenir un enseignement privé et que cela ne se discute pas. Les intervenants sont régulièrement dépassés par les questions des participants. Ils répondent la plupart du temps par des « on y reviendra », « on va en parler », « c’est l’objet d’un prochain stage », etc. Ils tentent de se raccrocher à leur powerpoint pour avancer dans leur démonstration.

Ils expliquent la philosophie du nouveau collège. Il s’agit d’un organigramme truffé de novlangue du ministère : « s’appuyer sur les acteurs », « encourager les initiatives locales », etc. que l’intervenante nous lit péniblement sans aller au-delà de ce qui est écrit (il est toujours difficile de développer les discours creux). Elle nous répète que la réforme ne va pas bouleverser notre travail : « Ce n’est qu’à la marge », « ce n’est que reconnaître, mettre des mots sur ce que vous faites déjà ». Tout le discours est schizophrénique : tout va changer/rien ne change vraiment ; vous faites un travail remarquable/les élèves sont en échec ; vous vous investissez/cette réforme va vous permettre de vous investir.
Les professeurs remarquent que la réforme part du principe que les enseignants sont impliqués et volontaires, ce qui est loin d’être le cas. Un professeur interpelle les intervenants leur demandant pourquoi le ministère refuse de discuter et de rencontrer l’intersyndicale depuis 2 mois.
A la remarque d’un professeur sur la charge de travail que va constituer la mise en place conjointe de l’AP, des EPI, des conseils de cycle et des nouveaux programmes sur les 4 niveaux en même temps, tout cela sans rémunération ni temps de concertation prévus, il est répondu que c’est à cela que sert cette formation et que nous aurons 2 jours de stage sur les nouveaux programmes en fin d’année ; il est précisé d’un ton qui se veut rassurant que les IPR seront « à nos côtés » et « ne nous laisseront pas tomber ».

Les intervenants en arrivent à l’architecture du nouveau collège : un tronc commun, des EPI et de l’AP. L’AP permettra de faire des groupes de besoin (précision : à l’intérieur du groupe-classe au complet). On nous explique que c’est une des clés de la réussite : nous allons pouvoir sur des compétences identifier la « racine » des difficultés des élèves et y répondre de manière personnalisée. Nous répondons que nous faisons déjà cela en classe dans le cadre de nos disciplines, et qu’on nous parle de pédagogie différenciée dans des classes de 30 élèves.
Pour illustrer l’AP, on nous explique ainsi que (sic) pendant le cycle piscine le professeur d’EPS s’occupera des élèves ne sachant pas nager, les autres pouvant s’occuper seuls…
Pour les intervenants, nous avons là la solution aux problèmes de l’éducation. On leur fait remarquer que l’AP au Lycée ne fonctionne pas. L’IPR le reconnaît.
Puis les intervenants décrivent les modalités de cette architecture : à les entendre, il n’y a que du plus : des heures en plus pour l’AP, des heures en plus pour la « co-animation « qui résout bien des problèmes », des heures en plus pour les groupes, le tout « au choix des établissements ». Les questions fusent. Les chiffres sont explicitement faux et les intervenants finissent par admettre que ce sont bien des heures prises sur les disciplines et le programme. « Mais le programme n’est pas l’essentiel », nous dit l’IPR. « c’est une révolution copernicienne », « maintenant c’est l’élève qui est au centre, plus le programme ».
Dorénavant ce qui va primer, c’est le socle. Le programme d’ailleurs a été « soclé » (sic). Et l’on répond aux objections des collègues concernant les attendus en classe de Seconde que la réussite au Lycée n’est absolument pas l’objectif du Collège.
Les intervenants vantent la liaison CM2-6e. Une professeure qui assure cette liaison depuis des années explique que c’est très compliqué de le faire malgré la bonne volonté des enseignants et se demande comment cela peut être généralisé. On lui répond « qu’il faudra du temps », « il faudra y travailler ». Quid des moyens et des emplois du temps ? « Il faudra regarder ». Toutes les questions concrètes des enseignants sont renvoyées à ce « il faudra y travailler », il faudra du temps », « cela ne se fera pas en un jour », « nous comptons sur votre investissement ». Les professeurs s’inquiètent donc du fait que l’on ne sait pas où l’on va mais que l’on y va en courant. Un professeur explique que l’AP au primaire n’a rien à voir avec ce qui est proposé ici. Comment faire un lien ?

Les intervenants en viennent aux langues. Là encore, la réforme lave plus blanc : c’est une chance pour tous les élèves. Les professeurs de langues au contraire sont très inquiets. La perte des classes bilangues et des classes européennes, ainsi que le renvoi d’une initiation aux langues anciennes à l’intérieur des EPI et enseignements complémentaires (en concurrence donc avec les autres disciplines, les groupes de sciences etc.) est une catastrophe et un cadeau pour le privé. L’IPR répond que les parents qui voudront une option bilangue ou LCA dans le privé devront payer. Les professeurs pointent donc l’évidente réduction des inégalités…

Les enseignants notent qu’ils ne sont pas en soi contre l’interdisciplinarité et la pédagogie de projet qu’ils ont tous pratiquées à un moment, mais qu’ils ne comprennent pas pourquoi cela se fait aux dépens des disciplines et de manière contrainte. Ils demandent pourquoi cette réforme se fait à moyens constants. L’IPR s’insurge : « on ne va pas augmenter les impôts ! ».

Le planning n’est pas respecté. Les intervenants avaient prévu des ateliers « mais sans restitution ». Les questions multiples n’ont pas trouvé de réponses.
A la sonnerie de midi, les intervenants donnent rendez-vous aux professeurs pour les prochaines dates qui « donneront lieu à des ateliers ».
A la sortie, les enseignants même les moins hostiles à la réforme sont décontenancés, mesurant les conséquences désastreuses de sa mise en œuvre et l’impréparation de la hiérarchie elle-même, incapable de pédagogie à son sujet. La colère et le sentiment d’avoir perdu son temps dominent chez la majorité des collègues.

 

Formation à la CSI (collèges Clemenceau, G. Philippe, CSI) :

Après un diaporama sur l’ensemble des réformes de l’Éducation nationale depuis 1975 (afin de nous convaincre que l’actuelle du collège est de la même nature que la loi Haby ou la loi d’orientation de 1989 !), nous avons été culpabilisés par des chiffres sur les conseils de discipline de l’académie qui indiqueraient que nous ne savons pas gérer hétérogénéité (dixit les 2 IEN, 2 IPR et un collègue formateurs), ce qui est faux s’il fallait le rappeler. Ensuite nous avons été placés en groupes – sans avoir eu la moindre information sur la réforme – afin de remplir une fiche sur les « représentations que chacun se fait de la réforme à propos de l’élève, de la pratique professionnelle et du travail en équipe ». Les formateurs ont alors synthétisé les questions et tenté d’y répondre.
Tenté car ils nous ont expliqué qu’ils étaient la veille encore au Rectorat dans une réunion avec la Rectrice pour essayer de débroussailler des aspects techniques qu’ils ne maîtrisaient pas. Tenté car certaines questions auront des réponses la semaine prochaine, lors du jour 2. Tenté, enfin, car quelques collègues sont intervenus pour contester des points et non des moindres comme « avec la réforme, il y aura plus de bilangues » (mensonge 1) ou « avec la réforme des réunions se feront le soir grâce aux nouveaux statuts » (mensonge 2).
D’autres questions, très pratiques, n’ont pas trouvé de réponse non plus : comment faire un EPI langue-histoire en langue étrangère, sans renier l’exposition à la langue des élèves et sans un collègue qui ne maîtrise pas la langue étrangère en question ? Quels horaires et quelle mise en place de l’AP, au vu des horaires consacrés ? Comment réaliser le programme en sciences, s’il ne reste qu’une demie-heure puisqu’une heure est prise pour un EPI ? Etc.
Pour faire face à cette « contestation », par chance, les inspecteurs-trices devenu-es mutiques, étaient épaulés d’un collègue véritable animateur de télé, courant dans les rangs de la salle, micro à la main, prêt à défendre la réforme, même sur l’indéfendable et sur des points non statutaires, qu’il a fallu sans cesse lui rappeler… Il nous a même parler en anglais pour montrer sa polyvalence !
A l’issue de cette « formation », de nombreux-ses collègues ont eu des expressions comme « ubuesque », « plaisanterie », « de qui se moque-t-on » car, même s’ils-elles ne sont pas toujours intervenu-es, il était vraiment difficile de ne pas se sentir déconcerté-es par tant d’improvisation !
Enfin, cerise sur le gâteau, les collègues doivent être au point sur le nouveau socle et les nouveaux programmes pour le jour 2 de formation (la semaine prochaine et sans formation disciplinaire entre temps) car il est prévu de les faire travailler en groupes sur les EPI ! Bref, que les collègues fassent ce que l’administration ne fait pas ! Résistance et résistance passive sont donc les maîtres-mots pour la suite !

Belley :

Pas fait d’ateliers. Uniquement échange direct et morceau de diaporama.

Formateurs : 1 IPR 1er degré, 1 IPR de vie scolaire, 1 IPR de sport co-doyen des IPR, Principal d’Hauteville, 1 formateur académique prof d’H-G.

Nous sommes des personnels fantastiques, tellement compétents, des ingénieurs de l’éducation (… sans la paye d’ingénieur !), des équipes tellement dynamiques et responsables, que cela ne nous posera aucun problème de mener cette réforme tellement géniale ! Brosse à reluire, quand tu nous tiens…

Discours très contradictoire : le collège unique ne fonctionne pas car 150 000 élèves quittent le système sans diplôme. Mais c’est parce qu’il n’est pas encore assez unique ! Unique vers le bas ?

On tire vers le haut quand on propose une LV2 en 5e. Donc les bilangues n’ont plus de raison d’exister. D’autant plus que ces options créaient un « entre soi » des élites (oui, oui. Cela a bel et bien été dit avec ces mots.). Donc de l’inégalité. Donc la réforme redonne de l’égalité.

Les EPI ne sont pas des IDD au rabais. Bon, d’accord, il n’y aura pas de budget pour les réalisations (obligatoire, non ?) ou des sorties.

D’ailleurs, 80% des budgets pédagogique sont accaparés par les voyages à l’étranger et pas par des sorties proches. Il faut donc arrêter les voyages pour pouvoir financer les réalisations d’EPI ?

Le travail en équipe est chronophage ? Mais noooon ! En écosse, ils ont très bien réussi leur « révolution » sans se rajouter de travail.

D’ailleurs, aucun souci, plusieurs stages sont prévus entre les CM et les profs de 6è avec remplacements par les collègues. Si j’ai bien entendu, 18h de réunionite sont déjà prévus.

Et bien sur, il va falloir vous mettre d’accord entre vous sur la répartition du cycle 4 sur les 3 ans, mais cela ne vous demandera pas de temps de concertation.

Et puis, la mise en place des 4 ans d’un coup, pas de problème !!! On ne vous demande pas d’étre au point la première année, d’ailleurs en primaire, le travail par cycle est à peine mis en place en 8 ans. Donc pas de panique !

Les EPI à inventer, pas chronophage, voyons ! C’est un cours mais d’une autre façon. Donc pas de recherche à faire, de contenu ou d’activités, expériences, etc…. la preuve ? Aucune compensation financière n’est prévue.

Bon, finalement, OK, vous allez en baver les premiers temps mais ça ira mieux ensuite….

La dHG, pas de stress ! Vous risquez même d’avoir plus d’h qu’avant. Bon… sauf là où il y avait des classes bilangues ou euro.

D’ailleurs les +3h accordées par classe suffiront pour : les groupes en sc/techno, les groupes d’AP, les projets, les co-interventions, etc…

Les élèves qui déménagent ? No problem ! Personnalisation ne veut pas dire individualisation !

Nouveau brevet : HdA disparait. Ce sera fait en EPI (tout ça pour ça…). Une note oral EPI (mais si l’EPI est un cours du programme comme les autres, il est donc déjà évalué dans le contrôle continu ?) Plus que 2 épreuves écrites : mixage Français, HG, EMC et math, techno, sciences. Points bonus pour les EC autres.

Il y aura toujours des notes mais ce sera le livret de compétences le plus important : Les notes, c’est statique, ce n’est pas dynamique.

Mais bien sur, le privé a obligation de se plier à la réforme et dès l’année prochaine, comme nous. Les formations ne seront pas assurées par la DAFOP mais par un autre organisme du privé. Bon. Ils ont pris du retard mais cela va se faire.

Pour les SEGPA : une « préorientation » en 6e. Les élèves seront en classe normale mais avec des AP supplémentaires. (Pas clair : dans la limite des 26h/semaine ?) Cycle 4 : système actuel maintenu.

3e prépapro : 3e normale à 26h + 6h d’EPI spécialisés

Pourquoi les éditeurs des livres ont-ils un délai de 2 ans pour fournir et nous, on doit être opérationnel en 1 an ? Réponse : « je ne sais pas ». Ce seront des livres de cycles donc 1 seul bouquin pour 3 ans.

Conclusions : tu n’es pas seul. Il faut laisser le temps au temps, tu vas y arriver, tu es tellement formidable et cette réforme est tellement géniale.

Formation à Chatillon ( formation des collègues de Châtillon, Péronnas, St Denis et Vonnas)

Ambiance assez lourde ici, avec des collègues qui semblent très majoritairement opposés ou au moins inquiets…

Réunion assez bien menée (tout seul…), il faut le dire, par un IPR

  • · nous avons dit d’emblée que nous ne souhaitions pas être là, que nous l’avions dit par des courriers individuels (une vingtaine au total, sur 28 profs) adressés à la Rectrice, dont nous lui avons remis une liasse de copies ; mais que nous étions là, et que nous avions longuement préparé cette journée, car en tant que fonctionnaires d’Etat, nous, comme les 80% d’enseignants opposés à cette réforme (je n’ai pas été repris sur ce chiffre que j’ai pourtant dit 2 fois), étions très soucieux de la qualité du service, qui allait être dégradé par cette réforme.
  • · avant le départ en « ateliers » dans des petites salles, nous avons précisé qu’il était hors de question que nous y participions, et que nous resterions dans la salle principale… et toute la délégation de Vonnas est restée assise… mais pas plus, aucun autre collègue n’est resté (on est définitivement black-listés… mais espérons que tout cela est remonté jusqu’aux oreilles de la Rectrice).

Pas de menace explicite, mais plutôt un « dont acte ». Visiblement, les IPR avaient été briefés pour nous caresser dans le sens du poil… Malgré tout, de nombreuses interventions, même si nous n’avons pu aborder qu’une infime partie de nos « questions qui fâchaient ». D’ailleurs, sur toutes les questions concrètes de mise en place pratique, bottage en touche systématique : « vous le verrez pendant les ateliers » ; « vous le verrez dans les ateliers de dans 2 semaines » ; vous le verrez lors des formations in situ » etc… L’IPR qui animait ne s’est pas hasardé à dire n’importe quoi, il a tout soigneusement éludé.

Pas de scoop ni de déclarations délirantes, mais beaucoup d’enfumage. Un point cependant : les principaux sont tous persuadés qu’il auront, en plus des 26+3 heures, une « dotation supplémentaire » !!! De but en blanc, on ne voit pas comment (à recalculer, en comparaison des DHG actuelles, peut-être qu’on se trompe), mais c’est « ce qu’on leur a promis »… Ici non plus, les « institutionnels » n’avaient pas l’air très convaincus de ce qu’ils racontaient…

Pour la journée complète du 17 novembre, nous n’avons pas encore décidé de stratégie commune. Peut-être à nouveau présence « active » lors des pleinières, et nouveau boycott des ateliers. Mais ce n’est pas encore arrêté.

Collège Lassagne ( formation des collègues de Miribel, Neuville, Fontaines et Caluire) : une formation qui s’est très mal passée.

L’administration a voulu présenter son powerpoint-propagande sur la réforme, mais n’a même pas pu aller jusqu’au bout.

Les questions des collègues, leurs inquiétudes, leur incompréhension, leur colère…se sont alors exprimées à fond, parfois même avec agressivité.

L’ensemble des questions des collègues a porté sur la mise en place technique de cette réforme, sur ses aspects chronophages et « irréalisables »….

En bref, c’était prévu, c’était écrit, l’administration a essayé de nous servir sa soupe, les collègues ne l’ont pas trouvé bonne et se sont emparés de la réunion pour s’exprimer

L’administration a semblé quelque peu déconcertée pour ne pas dire plus. Un grand moment de démocratie…
Formation à Reyrieux

Environ 95 % (au moins) des collègues opposés à cette réforme dans cette formation.

Les points négatifs soulevés :

  • · pb horaires de sciences pas répartis en 6e
  • · gros pb : comment faire tout ça avec des classe à 30 ?
  • · gros pb d’énorme surcharge de travail
  • · gros pb d’abandon des connaissances : le socle s’appelle de connaissances … mais on a bien compris que ce sont les compétences qui seraient prioritaires
  • · pb de changer tous les programmes la même année : qu’en est-il des élèves qui ont commencé le collège, à cheval sur deux systèmes de fonctionnement
  • · pb de la diminution des horaires des matières
  • · gros pb de qualité du travail, étant donné le travail demandé l’an prochain, ce travail pourra-t-il être de qualité ?
  • · pb pour les manuels : les inspecteurs ne savent rien encore à ce propos, la ministre a dit qu’il y aurait les moyens pour tout acheter l’année prochaine
  • · Bulletins intégrant les compétences : on nous a dit qu’elles ne seraient à cocher qu’au troisième trimestre à raison de 8 cases par élèves (multiplié par 250 ou 300 élèves …)
  • · on ne connaît pas encore les programmes → on nous a dit qu’ils arriveraient en mars prochain
  • · difficultés de concertation avec les écoles (on nous a annoncé qu’il était prévu 18 heures de concertation sur l’année pour que nous puissions faire des progressions communes avec le primaire …
  • · perte de liberté pédagogique : ce qui sera enseigné en 6e sera décidé en partie par les collègues de primaire, et visé par l’inspecteur du primaire
  • · on nous demande d’organiser dans notre établissement la réforme, mais bien sûr si cela ne fonctionne pas, ce sera de notre responsabilité
  • · langues (bilangues) et latin : les élèves qui peuvent aller plus loin ne le pourront plus → réforme inégalitaire alors qu’elle est annoncée égalitaire → élèves partiront dans le privé où des enseignements supplémentaires peuvent être organisés en plus de la réforme prévue, payé par les parents → inégalitaire → antirépublicaine
  • · pb de cohérence pour les élèves qui changent d’établissement,
  • · en langue, on sait qu’il faut au minimum 3 h d’enseignement, moins sont prévus
  • · si l’horaire est diminué, c’est pour des raisons d’économie
  • · Est-ce que vous considérez la voie pro comme un échec (on a commencé la séance par l’énoncé du fait que seules les enfants des milieux favorisés arrivant aux bacs généraux

A noter qu’à la 1re question d’une prof de lettres classiques qui parle de la disparition du latin, très grande agressivité de l’IPR.
Intervention d’une chef d’établissement qui dit au contraire ouvertement ses doutes sur la réussite de la mise en place de la réforme tout en se disant d’accord avec le bilan de l’échec scolaire global.
Finalement il n’y a pas d’atelier où on bosserait car les profs disent ne pas comprendre la réforme. Ah bon, disent les chefs, on pensait que ça avait été préparé en amont ? NON. Donc présentation de la réforme au vidéoprojecteur à la place de l’atelier.
Plein de questions des profs, ça râle sec …. Les réponses : vous êtes des ingénieurs ! Vous devez appliquer la réforme car vous êtes des fonctionnaires, les EPI seront au choix du bahut, ce sera de la cuisine interne.
( Il y aura donc compétition entre les matières par exemple à l’encontre du latin ….)
Un prof parle de l’aspect chronophage de la mise en place de la réforme et du pb de l’application du décret Hamon sur le changement de statut des profs (obligation des réunions, etc ….)
A 11h40, un prof dit qu’il appliquera la réforme (car c’est obligatoire) mais à minima et avec le même mépris que l’Education Nationale le traite (en fin de carrière toujours à cheval sur 2 bahuts). Il est applaudi.
Réponse : c’est bien dommage. Point.
Intervention d’un prof sur le refus du ministère de discuter après le 17 octobre, rappel que le privé va utiliser le marché du nivellement par le bas et va ouvrir des filières d’excellence. Les profs n’ont pas été consultés sur la réforme, seulement sur les programmes.
Réponse : le privé sera obligé d’appliquer la réforme mais communique mieux que le public. Le but de la réforme est de monter le niveau et non le nivellement par le bas.
Un prof fait la remarque que les profs du supérieur se plaignent de la baisse de niveau des bacheliers. Réponse : ce sera mieux après.
Et les bons élèves ? Ils resteront bons grâce à l’AP .
En classe entière ? Mais non !!!!!!
Et la disparition des heures pour l’aide aux devoirs ? Ce sera seulement pour les élèves en très grande difficulté.

Formation au collège Valdo (Vaux)

Un discours idéologique : très bonne réforme qui est globale, qui lutte contre les inégalités… Le collège actuel a échoué car il est « trop rigide dans son organisation ». La formation des enseignants est trop théorique, le socle n’est pas compris, l’hétérogénéité des élèves n’est pas suffisamment prise en compte. Les programmes sont lourds et cloisonnés. Ce fut donc une belle séance de bourrage de crâne dont on peut se demander à qui elle était destinée ! À l’institution qui doit se rassurer ? Se persuader du bien fondé de la réforme ?
Ce qui a provoqué le plus de remous c’est la découverte des grilles horaires : 26 heures par division dont 4 pour les AP/EPI. Les collègues ont compris malgré les efforts de l’ipr de svt et de son diaporama qu’ils allaient énormément y perdre. De même pour les bilangues, le découpage svt/Sc PHys/Techno….surtout lorsqu’elle a voulu nous faire avaler qu’on y gagnait énormément grâce à l’autonomie accrue. « C’est pas grave si vous avez une heure de moins car les élèves feront leur apprentissage disciplinaire autrement ». À chaque question précise, les intervenants ont été en difficulté pour répondre et ont systématiquement renvoyé soit aux prochaines réunions de formation soit à l’organisation dans chaque établissement et en particulier au conseil pédagogique. Beaucoup ont surtout tapoté sur leur téléphone, corrigé leur copie, préparé leur cours…

Corbas :

Les présents : 6 « officiels » (IA adjoint, 2 IPR, 1 IEN, 1 chef d’établissement, 1 formateur académique) + 40/50 profs de 4 collèges différents + un powerpoint

Propos liminaires de l’IA adjoint qui précise qu’il est le porte parole de La Rectrice qui attache une grande importance à la réforme doublée d’une formation ; cette réforme est le volet qui parachève la refonte de l’école primaire ; pour la première fois il existe un projet éducatif cohérent et continu de 6 à 16 ans ; 2 enjeux capitaux : l’efficacité et l’équité, les évaluations internationales ne sont pas bonnes, 150 000 jeunes sortent du système scolaire sans qualification et sont principalement issus des classes sociales défavorisées, il faut faire baisser ce chiffre et la réforme est la solution pour faire face à ce défi.

Le powerpoint présente ensuite inlassablement la réforme.
Beaucoup de questions à propos des moyens ; réponses classiques, la France met les moyens mais c’est leur gestion qui est problématique …

Le climat est de plus en plus tendu avec de nombreuses questions sur les EPI, le latin, les liens programmes-EPI, les moyens. Seule réponse : il faut changer les manières de faire classe.

Sur les horaires, l’IPR précise qu’il faut se poser la question : comment je m’adapte dans ma discipline avec ce que je donne au pot commun AP et EPI ?

Question d’une collègue « Si il n’y a pas de volontaires pour les EPI ? »
Réponse de l’IPR : Vous êtes fonctionnaire !

Beaucoup de confusions, d’hésitations, un ton agressif au point que des collègues ont fait remarquer que nous n’étions pas des élèves. Personne n’a été dupe, on essayait vainement de nous vendre une réforme sans rien nous offrir, sans être capable de nous raconter une histoire qui aurait pu nous séduire, nous emballer, nous faire oublier les difficultés qui s’annoncent

Oyonnax :

De nombreux collègues ont pris la parole pour dénoncer la réforme et ont refusé de faire l’atelier proposé, préférant continuer de poser des questions. Les réponses de l’IPR présente ont été visiblement assez vagues la plupart du temps, du genre « ne paniquez pas tout de suite, c’est normal la réforme n’est pas encore bien ficelée », « on comprend votre inquiétude » , et certaines questions ont été carrément éludées (notamment une question pour savoir ce qu’il en était dans le privé, à savoir s’ils vont bien comme cela semble être le cas se récupérer des options qui vont disparaître ailleurs).

Montréal-la-Cluse :

Même constat et à peu près mêmes questions qu’ailleurs : plusieurs collègues très remontés contre la réforme ont pris la parole dès le tout début de la présentation et ont bien joué le jeu des questions, beaucoup de collègues exaspérés par la présentation… Quelques collègues tout de même soucieux d’essayer de suivre la formation et d’essayer de ne pas tout voir en négatif… quelques collègues qui ne s’étaient pas renseignés sur la réforme avant la formation… quelques collègues qui avaient au moins envie d’essayer… Mais dans l’ensemble, majorité contre et désireux de le montrer.

Les formatrices ont (presque) réussi à garder leur calme jusqu’au bout face aux « questions qui fâchent », bien préparées… mais tout de même deux ou trois gros silences devant nos questions et un peu d’énervement à la fin face à notre mauvaise volonté.

Pas d’ateliers (trop de questions lors de la présentation, qui du coup a pris les 3h !).

Une réponse des formatrices que je n’ai pas encore lue dans les autres compte-rendus, concernant une question sur le changement de programme, et donc, de manuels scolaires… : « On peut bien construire une séquence sans manuel… c’est ce qui se fait en langues depuis des années »…

Et comme réponse à une demande d’aide « concrète » concernant les idées et la mise en œuvre : « Vous êtes des intellectuels, des gens intelligents, on ne va quand même pas vous donner des modèles de cours »…

Sinon, même questions et mêmes réponses qu’ailleurs.

Résumé de la demi-journée de formation au collège Claude-Bernard, le 3 novembre réunissant des professeurs des collèges de Bois-Franc (Saint-Georges de Reneins), Claude-Bernard (Villefranche S/S), Maurice-Utrillo (Limas)…..(merci Sylvie pour ce CR)

 

Pg de la 1⁄2 journée : répondre à nos questions pendant 1h puis travail en atelier et retour en pleinière

 

I/Pourquoi cette réforme ?

Diaporama : Le collège actuel échoue à réduire les inégalités car pg lourds, cloisonnés et insuffisamment « soclés » (sic), le système actuel produit des élites mais rôle important des déterminismes sociaux.

 

Il est normal que les enseignants ne soient pas encore complètement au point à la rentrée (conversion des compétences en points pour le brevet,etc).

EPI : on peut commencer par des choses très simples.

La réforme doit se mettre en place sur une durée longue (5 ans).

 

(intervention collègue) : Pas de grande révolution… Déjà beaucoup de pratiques existent par ci par là. Il n’est pas normal / juste que les élèves de tous les établissements n’en bénéficient pas. On peut s’appuyer sur nos bonnes pratiques actuelles…

 

Sens de la réforme :

Le collège doit s’ouvrir vers le monde par le biais des EPI et s’emparer de sujets d’actualité brûlants par le prisme de plusieurs disciplines.

Ex : La ville en mutation, les caricatures : insulte ou dénonciation ? (Arts plastiques, français, EMC…)

Les variations entre les thématiques d’EPI ne rendront pas les collèges plus différents qu’actuellement.

Volonté d’avoir une école de plus en plus inclusive, y compris d’élèves éloignés socialement de l’école.

 

P Brissaud : tous les élèves sortant de l’école doivent être accueillis au collège quelles que soient leurs difficultés scolaires.

 

(intervention collègue) :  Quelle partie du pg d’histoire repousser à l’année suivante pour compenser les heures d’EPI ? Y aura­t­il un accompagnement des inspecteurs ?

 

Réponse : On fait le programme à travers le fil rouge de l’EPI (ex : caricatures), et ce n’est pas nouveau…c’est une déclinaison du programme ! Et oui, bien sûr, les inspecteurs seront à nos côtés !

La réforme consiste aussi à changer les modes d’évaluation ; plusieurs collèges se sont déjà engagés vers une évaluation plus accompagnante et bienveillante ; là encore, il n’est pas normal que tous les élèves n’en bénéficient pas.

 

A PROPOS DU CYCLE 3 :

 

P Brissaud : le défi, pour la 6ème, consistera à tenir compte des acquis des élèves. Logique de cycle s’appuyant sur un constat : les dossiers des élèves sortant de l’école ne sont pas suffisamment pris en compte au collège. Les cycles permettront d’adoucir la transition avec le collège.

 

(intervention collègue) :  il faut des outils pour faciliter la transition.

Réponse : Certains existent déjà : conseil école collège, échange de pratiques. A mettre en place, pour éviter la « pêche aux informations » : existence d’un environnement économique numérique commun entre les instit et les profs de 6èmes (évaluation, suivi…), livrets d’évaluation

On sort d’une démarche de remédiation pour aller vers une démarche d’anticipation. On laisse une année de plus aux élèves en difficulté pour valider les compétences du palier 2.

 

Questions sur la suppression des classes bi langues : on supprime un outil qui marche bien alors qu’on n’est pas sûr que la réforme fonctionne !

 

Réponse : Ce n’était pas accessible à beaucoup d’élèves. Maintenant : les mêmes opportunités vont être offertes à tous les élèves.

(intervention collègue) : des élèves de Belleroche se sont épanouis dans des classes bilangues, et elle est très attristée que cela soit terminé… et là, pas de réponse donnée par les intervenants… sauf que ces classes sont maintenues pour les langues autres que l’anglais.

 

(intervention collègue) : Les classes bi langues, latin seront maintenues dans les établissements privés,  on ne va pas vers une mixité sociale.

Réponse : pb du latin = manque de professeurs. Là où les ressources existent, le latin continuera à être enseigné. On pourra même ouvrir du grec en 3ème. Les élèves n’ayant pas suivi l’EPI Antiquité… pourront suivre des cours de latin ensuite. Donc finalement l’enseignement du latin continue presque comme avant.

 

Accompagnement personnalisé : pas forcément de l’aide ! Ne s’adresse pas seulement aux élèves en difficulté.

 

(intervention collègue) : C’est bien beau, mais on supprime des dispositifs d’aide (type DRI)

Comment aider les élèves ?

Réponse : Les dispositifs n’ont pas donné satisfaction…

Comment gérer les difficultés en classe entière ? Des réponses nous seront progressivement apportées au cours de la formation… suspense…

 

La pédagogie du détour peut porter ses fruits. L’AP peut se faire en classe entière ou en groupe réduit. Il y aura desformations pour gérer les difficultés en classe entière.

 

Quelques perles :

 

- Aujourd’hui, on n’est pas là pour rentrer dans les détails (en réponse à une question sur la répartition des pg entre le primaire et la 6ème).

- L’aspect pédagogique n’est pas simple mais pas difficile non plus.

- Vous (les enseignants) êtes des intelligences cultivées.

 

15h45 : 10­15 minutes pour visualiser le diaporama puis atelier. Le retour des ateliers se fera la prochaine fois.

 

NOUVEAUX HORAIRES :

 

Amplitude horaire limitée à 6 h pour les 6èmes

 

7h pour le cycle 4 global annuel

 

Le volume horaire hebdomadaire peut être modulé en respectant le volume horaire de chaque discipline pour la durée du cycle

 

Enseignements obligatoires : 25h45 rentrée 2016 puis 26 h

 

AP : on nous donne une facilité pour faire de la différenciation pédagogique ;

C’est un premier pas pour ensuite en faire en classe entière.

 

Diversification : groupes classe alternant avec groupe de besoin ateliers,

Groupe de compétences, séances de recherche documentaire.

 

Chaque équipe + les conseils d’enseignement doivent dès à présent réfléchir à l’organisation à mettre en place !Il y a une dizaine d’exemples proposés.

 

En 2016, les élèves ne choisissent pas leur EPI ! On verra plus tard, d’autant plus que les élèves ne sont pas forcément capables de déterminer leurs besoins.

 

Pratique à développer : évaluer avec rigueur bienveillante.

 

16h20 : atelier.

 

(intervention collègue) : on nous dit que l’on travaille déjà conformément à la réforme, mais les exemples donnés concernent soit l’école primaire, soit le lycée pro.

On nous fait changer les pg en 1 an

Emploi régulier des termes bienveillant/ malveillant : assez humiliante pour l’enseignant!

 

Pourquoi pas de progressivité ds les pg ?

Réponse :  il était prévu que les pg soient changés en C3 dès cette rentrée ;

Pour des raisons inconnues (retard ?), il a été décidé de changer tous les niveaux.

Comme on est sur une logique de cycle, il aurait été complexe d’échelonner les changements.

 

(intervention collègue): élèves de 6ème arrivant de 12 écoles différentes ;

L’hétérogénéité est gérée depuis des années. Impression que les enseignants sont responsables de l’échec des élèves.

Réponse : Les professeurs en sont partiellement responsables. Idée : que les élèves arrivent au collège avec un « outil », un dossier montrant leurs capacités, ce qu’ils ont travaillé…Cela peut aussi se faire à l’arrivée au lycée.

 

Prof de langues : grande partie du travail faite il y a quelques années : le CECR qui permet un étalonnage très précis des capacités attendues. Le portfolio, en revanche, a finalement été abandonné car lourd à suivre.

 

(intervention collègue ) : L’enseignement de la physique en 6ème : est­ce que les contenus enseignés seront pris sur les programmes actuels de CM1 et CM2 ou bien sur le programme de 5ème, auquel cas les programmes du cycle 4 seraient modifiés ?

Réponse au prochain épisode ! Nos interlocuteurs ne le savent pas.Retour de Formation

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